De la découverte à la connaissance : Comment organiser le savoir ?

From Idea to Knowledge
There is 2 ways to learn : The hard one and the wise one.

S’il y a bien un sujet compliqué par essence, c’est celui de la transmission de connaissance.

Nous sommes tous expert en quelque chose, nous avons tous une forte aptitude à réussir au moins 1 truc au quotidien, sur lequel les autres butent ou peine à réussir.

Pourtant, ce n’est pas parce qu’on est bon dans quelque chose qu’on est bon pour l’enseigner…

En effet, pour enseigner un sujet, il faut être capable de le vulgariser !
Cela signifie que notre discours doit être suffisamment accessible pour que ceux à qui nous le destinons puissent le comprendre. Pour autant, il ne doit pas être simpliste, au risque de négliger ou d’omettre des éléments clés de notre savoir-faire.

Partant de ce constat, j’ai décidé de m’appliquer à écrire les séries d’articles de ce blog selon un niveau de notation permettant à un public, plus ou moins acquis au sujet visé, de le parcourir avec aisance. Voici mon approche pour la rédaction de ces articles.

Pour indiquer au lecteur le niveau de compréhension du sujet qu’il doit avoir avant de se lancer dans la lecture d’un des articles d’une série de mon blog, j’identifie le niveau de connaissance de mes lecteurs selon 4 typologies de profils :

  • Les néophytes :
    Ces lecteurs souhaitent juste comprendre le sujet abordé dans ses grandes lignes, sans se soucier des détails.
    Leur objectif se limite à récupérer les mots-clés et les grandes idées du sujet abordé, afin d’avoir un ensemble de connaissances suffisant pour pouvoir discuter du sujet le moment venu.
  • Les curieux :
    Eux ont déjà plus ou moins compris le sujet abordé, et souhaitent généralement réussir à se projeter sur ce qu’on peut espérer tirer comme profit du sujet, sans pour autant passer des jours à le manipuler.
  • Les volontaires :
    Ils ont compris les tenants et aboutissants du sujet, mais veulent comprendre comment ça marche réellement (la fameuse “plomberie interne”), ce qui fait que le système tourne comme il tourne.
  • Les experts :
    Arrivée à ce niveau, il leur faut “à manger” pour rassasier leur soif de connaissance. C’est pourquoi des dépôts de code, des benchmarks, des liens vers des études externes… sont nécessaires pour leur apporter des réponses.
    Il s’agit aussi du public le plus exigeant, pour lequel il n’est pas autorisé de prendre des raccourcis, sous peine de se le faire rappeler
    (ಥ﹏ಥ)

Suite à l’identification de la typologie de lecteur en quête de connaissance, j’ai établi la notation suivante pour mes articles :

Niveau Profil Description
100 Néophyte La théorie. On aborde le sujet dans les grandes lignes, afin de comprendre ce que c’est.
200 Curieux Intermédiaire. On aborde les méthodes qui permettent de l’utiliser.
300 Volontaire Avancé. On rentre dans le dur, et on met les mains dans le cambouis.
400 Expert Mise en pratique. Adieu théorie et cours magistraux, bonjour concret et réalité !

En fonction de votre degré de connaissance sur les sujets abordés, il vous sera alors plus facile de déterminer si le niveau de complexité de l’article sera susceptible de vous bloquer (ou non) dans votre lecture.

Sur ce, bonne lecture à tous !